Le web est truffé d’acronyme et d’anglicisme. Pas étonnant quand on se rend compte que la plupart des termes viennent des Etats-Unis !
Pour autant, comprendre de quoi on parle est indispensable si l’on veut maîtriser sa communication digitale.
Or les acronymes webmarketing sont parfois utilisés de façon abusive. On évoque le SEM en parlant du SEA, ou on oublie que le SMO en fait partie. Alors de quoi parle-t-on exactement dans le SEM ?
Définitions
SEM signifie « Search Engine Marketing ». Traduction : le marketing sur les moteurs de recherche. Ou comment améliorer sa visibilité sur les moteurs de recherche (Google, Yahoo, Bing…).
Pour comprendre ce qu’est le SEM concrètement, il faut bien identifier 3 autres notions qui en font partie.
Vous connaissez sûrement le SEO (Search Engine Optimisation) ou comment optimiser sa visibilité sur les moteurs de recherche sans payer.
Vous connaissez peut être également le SEA (Search Engine Advertising), traduction « la publicité sur les moteurs de recherche » ou comment améliorer sa visibilité sur les moteurs de recherche en payant de la pub.
Vous ne connaissez par contre peut être pas le SMO ou Social Media Optimisation ou comment optimiser sa visibilité sur les médias sociaux gratuitement.
Pourquoi je vous parle de ces 3 notions ? Tout simplement parce qu’elle rentre toutes dans le SEM. Soit :
SEM = SEO + SEA + SMO.
Donc quand on dit que l’on fait du SEM, en fait on sous-entend que l’on travaille son référencement naturel, son référencement payant et son référencement sur les réseaux sociaux.
Visibilité et référencement
Ces 3 dimensions cherchent à accroître votre visibilité :
– gratuitement (mais avec beaucoup de travail et de temps) via le SEO, dit référencement naturel,
– en payant sur les mots clés qui vous intéressent via le SEA, dit référencement payant,
– en utilisant les réseaux sociaux sans payer via le SMO, dit community management.
L’infographie de l’article (en bas de page) est très sympa et résume bien les composantes des différents éléments.
SEM et e-commerce
Stratégiquement, en e-commerce, il ne faut pas oublier que :
– le SEO peut être puissant si vous utilisez la longue traîne, mais c’est très long d’en voir les effets. Compter 9, voire 12 mois au démarrage d’un site. C’est toutefois un élément obligatoire à prendre en compte, essentiellement au niveau de vos pages produits. Ne les bâclez pas ! Il suffit qu’un concurrent soigne ses pages mieux que vous pour vous retrouver à la traîne ensuite (sans jeu de mots!).
– le SEA permet de voir des effets plus rapidement et tester des mots clés. Le principe : des enchères au coût par clic (CPC). Pour chaque mot clé vous donnez le montant maximal que vous êtes prêt à payer. Faites attention en période de rush type soldes et Noël, les prix peuvent grimper ! L’outil est là pour vous aiguiller. Là aussi jouez sur la longue traîne.
– le SMO peut prendre beaucoup de temps ! Donc ne multipliez pas les réseaux sociaux si vous n’arrivez pas à vous en occuper. Déterminer les réseaux les plus intéressant selon votre activité, animer une communauté (par exemple en créant des jeux-concours), poster en fonction du réseau social (photos, textes, vidéos…), répondre aux commentaires, avis ou questions demandent de la ressource. Alors mieux vaut une seule fan page bien entretenue avec une belle communauté engagée que plein de pages diverses où il ne se passe plus rien !
Une bonne stratégie de référencement se base sur le SEO, mais pas seulement. Le SEA et le SMO peuvent venir en support, en fonction de votre activité. Dans tous les cas, mon conseil est de ne pas rester dépendant d’un seul levier d’acquisition – en l’occurrence ici Google. Car il en existe plein d’autres !
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